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Ne pas confondre avec le 1er régiment de grenadiers Belgique Pour l unité du Second Empire voir Grenadiers de la garde i

1er régiment de grenadiers à pied de la garde impériale

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Ne pas confondre avec le 1er régiment de grenadiers (Belgique)

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Pour l'unité du Second Empire, voir Grenadiers de la garde impériale (Second Empire).

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Pour les articles homonymes, voir 1er régiment.

Le 1er régiment de grenadiers à pied de la garde impériale est un régiment d'élite de la Grande Armée des guerres napoléoniennes. Il fait partie de la garde impériale et il est l'une des quatre seules véritables unités de la Vieille Garde (avec le 1er chasseurs à pied, les chasseurs à cheval et les grenadiers à cheval). Il s'agit du plus ancien régiment d'infanterie de la Grande Armée.

1er régiment de grenadiers à pied de la garde impériale
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Dessin d'Hippolyte Bellangé représentant un soldat et un officier du 1er régiment de grenadiers à pied de la Vieille Garde.

Création 1799
Dissolution 1815
Pays image France
Allégeance image Empire français
Branche Grande Armée
Type Régiment
Rôle Infanterie
Fait partie de Garde impériale
Guerres Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Commandant Higonet (1804)
Dorsenne (1805-1807)
Michel (1807-1813)
Petit (1813-1815)
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Histoire

Les grenadiers à pieds de la garde impériale trouvent leur origine dans les grenadiers de la Convention et la garde du Directoire, qui participent au coup d’état du 18 Brumaire et sont réunis dans la garde consulaire le 28 novembre 1799. L’effectif des grenadiers de la garde est alors d’un régiment, divisé en deux bataillons de six compagnies, chaque compagnie comptant quatre-vingt grenadiers dirigés par quatorze sous-officiers, deux officiers et deux tambours ; à l’ensemble s’ajoute l’état-major du régiment et une formation de musiciens. Les grenadiers de la Garde consulaire participent à la campagne d’Italie, où ils servent de réserve à Bonaparte. À Marengo, leur intervention stabilise la ligne française au moment où elle commençait à fléchir et lui permet de tenir jusqu’à l’arrivée de Desaix.

Le 8 septembre 1801, la taille du régiment, alors commandé par le colonel Hulin, est augmentée en faisant passer le nombre de compagnies par bataillon de six à huit, chacune se voyant par ailleurs dotée de deux sapeurs. Le 21 janvier 1804, il se voit encore une fois augmenté par l’ajout d’un bataillon de vélites. Après l’accession de Bonaparte au trône impérial le 18 mai 1804, la garde consulaire change de nom et devient la garde impériale.

À part le nom, peu de choses changent pour les grenadiers, si ce n’est que le nombre de musiciens passe à quarante-six et que les symboles changent, le régiment recevant notamment son aigle le 2 décembre 1804. Après l’entrée en guerre de la Russie et de l’Autriche, les grenadiers de la garde impériale se mettent en marche le 26 août 1804 pour Strasbourg où ils se joignent au reste de la Grande Armée. Bien qu’ils suivent celle-ci tout au long de la campagne d’Allemagne, ils restent en réserve à chaque bataille et ne prennent part à aucun combat.

Le 2 avril 1806 est créé le 2e régiment de grenadiers à pied de la garde impériale, celui déjà existant devenant de fait le 1er régiment. Par ailleurs, le régiment se voit doter d’un autre bataillon de vélites, faisant monter son effectif à quatre bataillons. Dans la foulée, le régiment repart à la suite de l’Empereur dans la guerre de la Quatrième Coalition, bien que, une nouvelle fois, il ne participe d’abord pas aux combats, étant tenu en réserve. Le premier, et dernier, engagement a lieu à la bataille d’Eylau, pendant laquelle l’artillerie russe inflige de lourdes pertes au régiment.

Chef de corps

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Le général Claude Étienne Michel, qui commande le régiment de 1807 à 1813, est tué à Waterloo lors de l'attaque de la garde sur le Mont-Saint-Jean.
  • 1804 : Joseph Higonet
  • 1805- 1807 : Jean Marie Pierre Dorsenne
  • 1807- 1813 : Claude Étienne Michel
  • 1813- 1815 : Jean-Martin Petit

Uniformes

L’uniforme a connu peu de changement entre 1799 et 1815. Les grenadiers portent un habit bleu avec un plastron blanc, des parements et des épaulettes à franges écarlates. La couleur du pantalon alterne entre blanc et bleu selon la tenue. Par temps froid, un grand manteau bleu est porté par-dessus l’ensemble, à l’exception des épaulettes qui se portent par-dessus.

Le couvre-chef emblématique est le bonnet en fourrure d’ours noir, agrémenté sur le devant d’une plaque en laiton ou en bronze ornée de l’aigle impérial, auquel s’ajoute à la parade un plumeau rouge et des cordes blanches. Le fond de la coiffe est orné d'une croix blanche sur fond rouge, puis d'une grenade en fil blanc à partir de l'été 1807. Surnommé la « ruche à miel », le bonnet à poil est réputé assez grand pour contenir deux bouteilles de vin. Les grenadiers portent toutefois couramment un bicorne pendant la marche ou dans la vie de tous les jours, auquel cas le bonnet est rangé dans un étui fixé sur le havresac. L'équipement au complet pèse 32 kg.

La tenue de campagne comprend un surtout bleu impérial et un pantalon blanc ou blanc et bleu. Les grenadiers disposent également d'une tenue de sortie composée d'un surtout, d'une culotte de nankin, de bas en coton blanc et de souliers à boucles, ces deux derniers éléments étant remplacés en hiver par un pantalon bleu et, au choix, des guêtres noires ainsi que des bottes « à la Souvarov ». En dehors du service, les soldats portent aussi un bonnet de police en drap bleu galonné et passepoilé d'or.

Batailles et campagnes

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Les grenadiers de la Vieille Garde au combat, reconnaissables à leur bonnet d'ours (par Hippolyte Bellangé, vers 1900).
  • 1800 : Campagne d'Italie (1799-1800)
    • Bataille de Marengo
  • 1805 : Campagne d'Autriche (1805)
    • Bataille d'Ulm,
    • 2 décembre : Bataille d'Austerlitz,
  • 1806 : Campagne de Prusse
    • 14 octobre : bataille d'Iéna
  • 1807 : Campagne de Pologne (1807)
    • 8 février : bataille d'Eylau
    • Bataille de Friedland
  • 1808 : Guerre d'indépendance espagnole, Madrid
  • 1809 : Campagne d'Allemagne et d'Autriche (1809)
    • Bataille d'Essling
    • Bataille de Wagram
    • Bataille d'Eckmühl
  • 1812 : Campagne de Russie (1812)
    • Bataille de Krasnoïe
    • Bataille de Smolensk (1812)
    • Bataille de La Moskowa
  • 1813 : Campagne d'Allemagne (1813)
    • Bataille de Lützen
    • Bataille de Reichenbach
    • Bataille de Dresde
    • 16-19 octobre : bataille de Leipzig
    • Bataille de Hanau
  • 1814 : Campagne de France (1814) :
    • Bataille de Montmirail,
    • 14 février 1814 : Bataille de Vauchamps
    • Bataille de Laon
    • Bataille de Soissons
    • Bataille d'Arcis-sur-Aube
    • Bataille de Paris
  • 1815 : Campagne de Waterloo
    • Bataille de Ligny
    • Bataille de Waterloo

Inscriptions au drapeau : règlement de 1812

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Bataille d'Essling : sur cette peinture de Fernand Cormon, on voit au centre des grenadiers à pied de la Garde et des officiers du régiment, dont un gît à terre grièvement atteint à la jambe. À gauche, les tambours du 1er grenadiers. Enfin, derrière ces personnages, se distingue une ligne de grenadiers qui assistent au combat se déroulant devant eux.
  • Marengo (1800)
  • Ulm (1805)
  • Austerlitz (1805)
  • Iéna (1806)
  • Eylau (1807)
  • Friedland (1807)
  • Eckmuhl (1809)
  • Essling (1809)
  • Wagram (1809)
  • Smolensk (1812)
  • La Moskowa (1812)
  • Vienne (1809)
  • Berlin (1806)
  • Madrid (1808)
  • Moscou (1812)
  • À cette date, seuls les noms des villes ou des batailles sont inscrits sur la soie du drapeau.

Inscriptions au drapeau : cent jours

L'aigle est portée par la 1re compagnie du 1er bataillon lors de la campagne des Cent-Jours. Le 2e bataillon en revanche possède un fanion.

Sur l'avers

  • Vienne
  • Berlin
  • Madrid
  • Milan
  • Moscou
  • Varsovie
  • Venise
  • Le Caire

Sur le revers

  • Marengo
  • Ulm
  • Austerlitz
  • Iéna
  • Eylau
  • Friedland
  • Wagram
  • La Moskowa
  • Lutzen
  • Montmirail

Personnalités ayant servi au régiment

  • Jean-Roch Coignet : capitaine. Sous-officier quand il servait au 1er grenadiers.
  • Jean Martin Petit, général d'Empire.

Drapeaux

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Notes et références

  1. Grant 1971, p. 5.
  2. Grant 1971, p. 7.
  3. Grant 1971, p. 7-8.
  4. Grant 1971, p. 9.
  5. Grant 1971, p. 11.
  6. Grant 1971, p. 11-12, 14.
  7. Grant 1971, p. 14.
  8. Grant 1971, p. 15.
  9. Grant 1971, p. 17.
  10. Grant 1971, p. 6.
  11. ↑ a et b Grant 1971, p. 37.
  12. ↑ a et b Bucquoy 1977, p. 42.
  13. Haythornthwaite 2004, p. 26.
  14. Grant 1971, p. 12, 37.
  15. Bucquoy 1977, p. 49.
  16. Bucquoy 1977, p. 46.
  17. Bucquoy 1977, p. 52.
  18. Olivier Lapray et André Jouineau, Marengo, 1800: le Premier Consul victorieux, Histoire & Collections, 2014 (ISBN 978-2-35250-325-5)
  19. ↑ a et b François-Guy Hourtoulle et André Jouineau, Austerlitz: le soleil de l'Aigle, Histoire & Collections, 2003 (ISBN 978-2-913903-70-8)
  20. ↑ a et b Pierre Robin et Christophe Dufourcq-Burg, Austerlitz: récits de soldats, Paris, Bernard Giovanangeli Editeur, 2006, 223 p. (ISBN 978-2909034843)
  21. François-Guy Hourtoulle, André Jouineau et Morgan Gillard, Iéna, Auerstaedt: le Triomphe de l'Aigle, Histoire et Collections, 1999 (ISBN 978-2-908182-75-0)
  22. ↑ a et b François-Guy Hourtoulle, André Jouineau, Jean-Marie Mongin et Denis Gandilhon, Eylau-Friedland: la campagne de 1807, Histoire & collections, 2007 (ISBN 978-2-35250-020-9)
  23. ↑ a b et c François-Guy Hourtoulle, André Jouineau et François-Guy Hourtoulle, Wagram: the apogee of the Empire, Histoire & Collections, 2002 (ISBN 978-2-913903-33-3)
  24. ↑ a b et c François-Guy Hourtoulle, André Jouineau et Morgan Gillard, Borodino, la Moskowa: la bataille des redoutes, Histoire & collections, 2000 (ISBN 978-2-908182-95-8)
  25. Gilles Boué et Antonin Collet, La bataille de Leipzig, Histoire & collections, coll. « Des batailles et des hommes », 2013 (ISBN 978-2-35250-284-5)
  26. ↑ a et b Jean-Pierre Mir, Hanau & Montmirail: la Garde donne et vainc, Histoire & collections, coll. « Des batailles et des hommes », 2009 (ISBN 978-2-35250-086-5)
  27. ↑ a b c d e et f Gilles Boué, Natalia Griffon de Pleineville et Jean-Marie Mongin, 1814, l'armée impériale de la campagne de France: quand Napoléon redevient général, l'Esprit du temps, 2021 (ISBN 978-2-84795-505-7)
  28. ↑ a et b « Les Uniformes pendant la campagne des Cent Jours - Belgique 1815 », sur centjours.mont-saint-jean.com (consulté le 8 février 2025)
  29. ↑ a b et c « Les Uniformes pendant la campagne des Cent Jours - Belgique 1815 », sur centjours.mont-saint-jean.com (consulté le 8 février 2025)
  30. « Les Uniformes pendant la campagne des Cent Jours - Belgique 1815 », sur centjours.mont-saint-jean.com (consulté le 8 février 2025)

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • 1er régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • Eugène-Louis Bucquoy, La Garde impériale : troupes à pied, Jacques Grancher, coll. « Les uniformes du Premier Empire », 1977, 127 p..
  • Philip Haythornthwaite (ill. Richard Hook), La Garde impériale, DelPrado & Osprey Publishing, coll. « Osprey / Armées et batailles » (no 1), 2004, 63 p. (ISBN 2-84349-178-9).
  • (en) Charles Grant, Foot Grenadiers of the Imperial Guard, vol. 15, Reading, Osprey Publications, coll. « Men-at-Arms », 1971 (ISBN 0850450500).

Articles connexes

  • Liste des unités de la garde impériale (Premier Empire)
  • image Portail du Premier Empire
  • image Portail de l’histoire militaire
  • image Portail de la Grande Armée

Auteur: www.NiNa.Az

Date de publication: 10 Mai, 2025 / 11:41

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